Epilogue

Enfin il est arrivé, Raz de Neant.
Kimar n'a pas dormi depuis deux jours mais qu'importe, il y est enfin. Il s'assois sur un rocher et commence a comptempler le ciel, parcouru par de lourds orages.
Dans son sac, il a encore des roulés a la canelle de son ami Lullabian, et meme un des fameux croissant de Acahinn qu'il aime tant. Il y a aussi une dent de kodo que lui avais offert sa maman avant son voyage. Si elle voyait les ennemis redoutable que peux maintenant affronter son fils, nul doute qu'elle en serais fier. Kimar et ses amis les flammes ont affronté milles dangers ensemble, mais voila quelque jours que Kimar est sans nouvelles.
Qu'importe, il attend ici son prochain defi, sous le ciel oragé, il mange son dernier croissant...

... Dernier, dernier... Pour que ce soit son dernier, il aurait fallu que Kimar expire une derniere fois.

Mais ce n'est pas la Mort et sa Fatalité qui arriva, mais Acahinn, légère, moins obtus qu'avant, plus douce, plus vivante, plus apaisée.

"Kimar, mon grand. Je suis venue t'apporter tes croissants."

En effet, elle ne mentait pas, et dans un linge aux reflets magiques, se blottissaient d'appetissantes vienoiseries.

Le visage de Kimar s'illumine, il avale d'un trait l'enorme morceau restant de son precedent croissant, et tend les bras vers acahinn, en tirant la langue.

Il commence a avaler une nouvelle bouchée et s'adresse a so amie mage la bouche pleine:

"Tu semble differente Acahinn, que se passe t'il?"

Le bovidé acheve son discours par un meuglement qui resonne a des kilometres a la ronde

L'elfe frele et à la tignasse rousse commence a ordonner avec soin la crinière du Tauren.

"Tout va bien justement Kimar. Les Flammes d'Andùnë s'éteignent, les pulsions de vengeance d'Agarwaën ne sont plus. Nous allons enfin pouvoir vivre en paix, l'un avec l'autre."

Elle soupire profondément et rit.

"Il est temps de penser à un nouvel avenir."

Kimar s'allonge et regarde le ciel.

"Qui va me donner a manger maintenant?"

Le Tauren a les yeux plein de larmes et semble contrarié.

L'elfe de sang ne semble pas inquiète par les larmes des grands yeux de Kimar.

"He bien, des boulangeries sur pattes, il y en a partout. Je te le promets. Tu ne manqueras jamais de nourriture."

Kimar se rassois, mais tourne le dos a Acahinn.

"C'est pas pareil! Ceux la il avais le meme gout que ceux que ma maman elle m'achete a la boulangerie des Pitons."

Il avale encore une bouchée de croissant et regarde la lune.

Oni rentre dans la taverne de la ville gobeline...Tendant l'oreille, il espère entendre une voix, qui ne vient pas.
Il jette un coup d'oeil : Non...ils ne sont pas là.

"Ils sont peut être là bas..."

Son intérieur se bouscule
"Non ! Je ne dois pas me laisser aller, je parcourerais ces nouveaux territoires, j'apprendrais, et je les retrouverait ! Ici, là bas, ou ailleurs!"

Oni laisse filer du bout de ses doigts quelques étincelles, qui bientôt l'enbaument, les flammes deviennent maintenant argentées.
Il reprend son calme, relève la tête, fier.
"Je sais qui est ma famille maintenant"

Une pensée pour Nät fit crépiter les flammes, le destabilisant....

Invité

Laisser les plaines verdoyantes de Nagrand pour le chaos morbide d'Ombrelune. Une chaleur moite envahit l'office. Lullabian contemple le bureau auquel elle est assise, rêvant déjà aux prochaines chevauchées, aux prochains combats que lui offrira l'Outreterre. Une pile de papier s'entasse sur la suface ridée du bois. La jeune trolle prend les premiers feuillets et les signe l'un aprés l'autre avec un mécanisme robotisant. La plume glisse mais, le regard ailleurs, Lullabian n'est pas vraiment là. Elle repense à toute ces choses passées, à son ancien clan, à la famille qu'elle avait retrouvé parmi eux. Elle a une pensée pour Acahinn, si téméraire et courageuse, sa bravoure l'avait plus d'une fois aidé à continuer et lui avait servi d'exemple. Katsuo aussi, intrépide, impétueux parfois, mais toujours présent pour lui sauver la mise. Elle se souvient son dernier combat auprés de Kimar. La plume s'arrête. Le regret dans le regard du jeune tauren l'avait ébranlée. Dehors il se met à pleuvoir, d'une pluie acide et nauséabonde, emplie de souffre et de cette corruption qui compose toutes les choses vivantes par ici. Ne plus jamais les voir...

« Pourquoi... »

Lullabian ne finit pas sa phrase. Ses grands yeux dorés n'expriment plus la même joie qu'auparavant. Comme si quelque chose manquait à son essor. Comme si sa raison de lutter l'avait soudain abandonnée.

« Je refuse un tel dénouement! » s'exclame-t-elle soudain.

Les poings sur la table. Dressée de toute sa hauteur. Lullabian regarde les feuillets souillés par ses larmes. Du revers de sa manche elle s'essuie le visage et attrape sa besace. Le gobelin de service s'est encore assoupi. De son bâton elle lui tape sur la tête sans ménagement.

« Debout fénéant, tu vas avoir du boulot, je vais m'absenter pendant un moment. »

Le gobelin semble vouloir réchigner mais la volonté innébranlable qui envahit le regard chatoyant de son interlocutrice le fait déglutir et s'exécuter sans demander son reste.

Gangraine l'attend déjà. Fidèle monture. Son aura arcanique lui redonne courage et témerité. La Reine Banshee ne s'était pas trompée en le lui offrant. Elle irait se recueillir devant elle une dernière fois. Sylvanas avait toujours de bons conseils. Chevauchant agilement le cheval squelette, la trolle regarde à nouveau le paysage dévasté.

« Il faut les réunir à nouveau... Même si cela doit me prendre l'éternité, je fais le serment de les retrouver. »

Gangraine s'élance au galop. L'air saturé lui fouette le visage, balayant l'écarlate de ses cheveux. Mais l'atmosphère n'annonce plus la mort et l'extinction. Elle semble faire place au renouveau.

Nombre de messages : 71 Age : 32 Date d'inscription : 07/06/2007

Lune-d’argent, fière citée Sin’dorei. C’est la bas que Nätsirtt passe son temps lorsqu’il n’est pas en mission ou en apprentissage avec son mentor. Aujourd’hui, comme tous les jours, il refait le plein de runes auprès du marchand, il va à l’auberge et passe du temps seul sur une chaise, ou sur un banc dehors. C’est dans cette citée là qu’un jour comme tout les autre, il entendit ces petits mots prononcés par l’une des Flammes : « C’est la fin d’Andùnë ». Nätsirtt, nouveau parmi les Flammes, avait maintenant l’habitude qu’on lui raconte des blagues bien souvent, c’est qu’il est naïf, il pourrait croire a tout, ou presque, mais justement là, il n’y croyais pas. Il eu d’abord un sourire, mais n’osa pas répondre. Il réalisa vite que ses compagnons étaient sérieux, ça n’avait rien d’une plaisanterie. Il ne voulait tout de même pas y croire. Comment ? Pourquoi ? Il ne connaissait pas les Flammes depuis longtemps, tout particulièrement ceux dont il était le plus proche, Acahinn, Lullabian, Shastar, Oniyoujin, Telquis, Kimar, Silenc, Aniomed et Katsuø, mais il avait l’impression d’avoir tout fait avec eux, c’est qu’il ne faisait pas grand-chose avant de les connaître. Nätsirtt voyait sa vie prendre un sens, mais en quelques mot tout son lui intérieur s’effondrait. Il parait que certaine Flammes sont partis en Outreterre, on ne sais pas vraiment pourquoi… Mais Nätsirtt n’était pas encore suffisamment fort pour y pénétrer. Il se remémore les évènements de ces dernières semaines, sans doute les plus belles de sa vie pour le moment, et malgré lui, une larme coule sur son visage. « D…de l’eau ? Je hais l’eau, qu’est ce que c’est ? ». Nätsirtt gâté jusqu'à lors par la vie, n’avais jamais eu l’occasion de verser une larme, mais aujourd’hui il découvrait la tristesse.

«Il y a un projet de reformation organisé par certaines Flammes non ? ...Comptez sur moi.».

Nätsirtt ne pouvait pas laisser échapper cette chance de reconstruire une partie des ruines qu’il avait en lui. Il aida donc, quelques jours plus tard, à créer Memento, avec Shastar et les autres ils tentèrent une échappatoire, même si à son goût ce ne serais peut être jamais comme avant, mais a quoi bon se lamenter, le virage est passé et la ligne droite est a venir, il ne sait pas si elle sera plus ou moins longue, mais il lui reste ses souvenirs.
Aujourd’hui Nät est à Lune-d’argent, fière citée Sin’dorei. C’est la bas qu’il passe son temps lorsqu’il n’est pas en mission. Aujourd’hui, comme tous les jours, il refait le plein de runes auprès du marchand, il va à l’auberge et passe du temps seul sur une chaise, ou sur un banc dehors, aujourd’hui est un jour comme les autres.

Kimar est assis dos a un arbre, dans les plaines verdoyantes de Reflet de Lune. De son sac s'echappe une douce odeur de venoiserie, et a ses coté, jonchant le sol, des miettes de croissant colore le paysage.
Le jeune tauren au coeur tendre laisse vagabonder ses pensés, et la nostalgie s'empare de lui.

"Ai je fait honneur a mes ancetre comme le desirait ma maman? J'ai affronté de nombreux ennemis, des terres bercés par le soleil des tarides, jusqu'au cieux zebré par les eclairs de raz de neant. J'ai prouvé ma force et mn courage a tous. J'ai fait honneur a la terre mere, et je peux etre fier de mon parcours.
J'ai aussi trouvé de valeureux alliés dans la batailles, chacun ma apporté ses connaissances, et pllus que ca, son amitié.
Suis je enfin digne de reposer mes lourds sabots?"

Alors que ses pensés l'egard, une douce voix viens murmurer a l'oreil du bovidé: "tu a ete brave Kimar, maintenant, tu peux te reposer, et etre fier de tes exploits"
Kimar se leve alors et brandi, une derniere fois son épée, puis la plante vioolament dans le sol, si violament que nul autre ne saurait la delogée de son foureau naturel.

"alors j'en ai fini, les combats s'arrete ici pour moi"

Le tauren s'approche d'une maisonnet inhabité, et se saisit d'un papier qu'il placarde a l'entrée.

"Au bon croissant de Kiki,
Repas gratuit pour les flammes d'andune"

Il referme la porte derriere lui, et sait que lorsque ses amis voudront se reposer, il pourront venir trouver refuge dans son etablissement, sauf peut etre Telquis que la fougue des combats a poussé vers la solitude. Lui n'abandonne pas encore, le maitre chasseur a encore tant a prouvé.

Kimar monte a l'etage, et se couche dans un lit improvisé avec de la paille et une couverture usée en tisse neant. Demain une nouvelle vie commence, il sera restaurateur, et plus jamais il ne fera couler le sang.

Alors qu'il ferme les yeux, et qu'il sombre peu a peu dans le monde des reves, Kimar sent comme des doux bras qui l'enlacent, comme ceux de sa maman. Kimar s'endort paisible.